L’année 2017 a bien démarré pour les banques marocaines, portant avec elle non seulement les traditionnelles confiseries du nouvel an mais en sus les bonnes nouvelles provenant de la banque centrale du pays, Bank Al Maghreb, qui a finalement approuvé l’introduction officielle sur la place financière Marocaine des banques Islamiques.
Le royaume a choisi une dénomination plus « soft » mais aussi plus objective pour ces banques, désormais appelées banques participatives.
Au fait, la plus haute autorité financière au Maroc, a donné son agrément aux banques de la place pour procéder à la vente de produits « alternatifs » via des partenariats avec des Banques et Institutions Financières étrangères.
En effet, la Banque Centrale Populaire a signé un partenariat avec Guidance Financial Group filiale du fonds Qatari BARWA. Guidance Financial Group est un opérateur global de finance islamique actif dans plusieurs régions du monde qui est placé aux Etats-Unis. Ce partenariat aboutira finalement à la création de la Banque Participative du Maroc (BPM).
La BMCE Bank quand à elle s’associera avec Al Baraka Banking Group (ABG), l’un des leaders mondiaux de la finance islamique et dont le siège est situé à Bahreïn ; il possède le plus large réseau mondial de banques islamiques, avec un réseau de 500 agences et des filiales dans de nombreux pays musulmans. La BMCE Bank a décidé de nommée sa nouvelle filière : AL Baraka BANK.
Le CIH ne s’est pas vu dépourvu d’aubaine ! Ayant décroché un accort stratégique avec le Qatari International Islamic Bank couplé d’un partenariat avec la CDG, la nouvelle filiale sera nommée Qatar Moroccan Bank.
Pour ce qui est du Crédit Agricole du Maroc, banque emblématique du pays, un accord a été signé avec la Banque Islamique de Développement de Djeddah pour la création de la banque participative marocaine : Al Akhdar Participative Bank.
Par contre la plus importante banque de la place, Attijariwafa Bank, n’a pas encore révélé le non de son partenaire, selon certains, la prestigieuse banque est entrain de négocier avec certains organismes internationaux mais rien a été encore conclu. Sachant que le groupe était le premier à introduire des produits alternatifs, notamment par le biais de sa filiale DAR ASSAFAE, malheureusement le pas n’était pas concluant.
Pour ce qui est des banques étrangères qui opèrent au Maroc, la banque Centrale a décidé de leur agréer le droit de commercialiser des produits alternatifs sans pour autant accéder au droit d’ouvrir de nouvelles filières.
Avec la promesse d’être opérationnelles pour le deuxième semestre de 2017, le marché de l’emploi promet de nouvelles chances de recrutement.